4 Janvier 2020
Aujourd'hui pas de grande randonnée mais un ensemble d'activités entre forêt, musée et plongée. Nous quittons Saint-Claude et prenons la direction du Nord par la N2 puis faisons une première halte tout de suite en sortant de Basse-Terre car là se trouve un ouvrage fortifié, la tour du Père Labat.
Haute de plus de 4 mètres et large de 13, elle fut édifiée en 1703 pour protéger le sud de l'île des attaques anglaises eh oui ! Toujours les anglais.
Quand au Père Labat, c'était un missionnaire dominicain qui avait participé à la fondation d'une mission religieuse et pris la direction de la construction des tours de défense de l'île. Drôle de parcours pour un homme qui fut aussi botaniste, explorateur, ethnographe, militaire, propriétaire terrien, ingénieur et écrivain. N'oublions pas non plus d'inscrire sur son C.V. qu'il aurait participé au perfectionnement du procédé de production du futur rhum en inventant l'alambic qui améliorera de façon substantielle l'eau-de-vie de mélasse consommée jusqu’alors.
Un petit tour sur la plage de galets située en contrebas puis nous poursuivons notre route pendant une vingtaine de minutes afin d'atteindre le site des roches gravées de la rivière du Plessis situé le long de la D13.
Comme souvent sur ces sujets, la datation est complexe et les dates divergent d'un site à l'autre. Quoiqu'il en soit il s'agit pour nous de rejoindre, après une bonne descente à pied, la rivière du Plessis au bord de laquelle se trouvent de nombreux blocs de rochers sur lesquels nous pourrons découvrir des pétroglyphes, autrement dit des gravures sur pierre.
Comme en Guyane, les auteurs de ces dessins, sont des amérindiens et plus précisément des Arawaks originaires du Venezuela. Nous arrivons tout d'abord auprès d'un bassin naturel puis nous remontons le cours d'eau jusqu'à atteindre une très belle cascade. En cheminant ainsi nous trouvons finalement quelques gravures, il faut avouer que ce ne fut pas chose facile mais le calme et la beauté du site valent à eux seuls le déplacement.
Après cette balade bucolique et rafraîchissante, nous remontons jusqu'à notre véhicule et prenons alors une très bonne suée, vive la chaleur tropicale !
Le périple se poursuit plein nord pour atteindre la petite ville de Vieux-Habitants où se trouve notre prochaine activité, la visite du musée du café, plus précisément le café de la Maison Chaulet, planteur et exportateur depuis 1900.
Aujourd'hui pas de grande randonnée mais un ensemble d'activités entre forêt, musée et plongée. Nous quittons Saint-Claude et prenons la direction du Nord par la N2 puis faisons une première halte tout de suite en sortant de Basse-Terre car là se trouve un ouvrage fortifié, la tour du Père Labat.
Haute de plus de 4 mètres et large de 13, elle fut édifiée en 1703 pour protéger le sud de l'île des attaques anglaises eh oui ! Toujours les anglais.
Quand au Père Labat, c'était un missionnaire dominicain qui avait participé à la fondation d'une mission religieuse et pris la direction de la construction des tours de défense de l'île. Drôle de parcours pour un homme qui fut aussi botaniste, explorateur, ethnographe, militaire, propriétaire terrien, ingénieur et écrivain. N'oublions pas non plus d'inscrire sur son C.V. qu'il aurait participé au perfectionnement du procédé de production du futur rhum en inventant l'alambic qui améliorera de façon substantielle l'eau-de-vie de mélasse consommée jusqu’alors.
Un petit tour sur la plage de galets située en contrebas puis nous poursuivons notre route pendant une vingtaine de minutes afin d'atteindre le site des roches gravées de la rivière du Plessis situé le long de la D13.
Comme souvent sur ces sujets, la datation est complexe et les dates divergent d'un site à l'autre. Quoiqu'il en soit il s'agit pour nous de rejoindre, après une bonne descente à pied, la rivière du Plessis au bord de laquelle se trouvent de nombreux blocs de rochers sur lesquels nous pourrons découvrir des pétroglyphes, autrement dit des gravures sur pierre.
Comme en Guyane, les auteurs de ces dessins, sont des amérindiens et plus précisément des Arawaks originaires du Venezuela. Nous arrivons tout d'abord auprès d'un bassin naturel puis nous remontons le cours d'eau jusqu'à atteindre une très belle cascade. En cheminant ainsi nous trouvons finalement quelques gravures, il faut avouer que ce ne fut pas chose facile mais le calme et la beauté du site valent à eux seuls le déplacement.
Après cette balade bucolique et rafraîchissante, nous remontons jusqu'à notre véhicule et prenons alors une très bonne suée, vive la chaleur tropicale !
Le périple se poursuit plein nord pour atteindre la petite ville de Vieux-Habitants où se trouve notre prochaine activité, la visite du musée du café, plus précisément le café de la Maison Chaulet, planteur et exportateur depuis 1900.
Le lieu est très agréable et la visite s'articule autour d'un petit jardin. Tout d'abord nous apercevons des cabosses de cacao, car le site propose aussi une dégustation de chocolat, puis des caféiers bien sûr. Ensuite une pièce contenant de nombreux objets liés au café propose tout un ensemble de panneaux explicatifs nous permettant de nous familiariser avec cet univers. Un quizz est aussi prévu et nous jouons le jeu en recherchant les réponses à la douzaine d'énigmes qu'il nous faut résoudre. C'est une très bonne manière d'approfondir le sujet et peut-être gagnerons-nous le voyage qui est en jeu ? Et si vous aussi vous souhaitez en savoir un peu plus alors je vous invite à vous rendre sur le très beau site internet de la maison Chaulet.
Par contre je ne résiste pas à l'idée de vous faire lire un extrait issu du site "le porte-filtre" pour comprendre l'arrivée du café aux Antilles.
"En 1714, sous Louis XIV, un premier essai de traversée de quelques plants de la métropole vers la Martinique échoua suite au décès du docteur Isemberg.
C’est là qu’intervient un jeune officier établi en Guadeloupe et qui fut dans l’obligation de revenir en France pour affaires personnelles : Gabriel de Clieu. Né en 1687 à Dieppe, il intègre très jeune la Marine Royale où il effectuera toute sa carrière. La difficulté pour récupérer quelques plants de café du Jardin des Plantes ralentit son projet d’exportation vers les Antilles. Mais faisant jouer ses contacts auprès du roi, il réussit en 1723 à partir en direction de la Martinique avec un plant de café de type arabica. Afin de protéger au mieux son précieux compagnon de voyage, De Clieu l’installa dans une mini serre permettant de conserver une température adéquate.
Plus tard, une attaque de corsaires aurait pu faire disparaître au fond des eaux le fragile végétal. Mais l’histoire n’était pourtant pas finie, puisque succédant à la tempête, le bateau essuya un calme plat qui poussa De Clieu et l’ensemble de l’équipage à un strict rationnement de l’eau. Le maigre volume d’eau qu’il recevait, il le partagea avec son précieux plant de café. Après cette difficile traversée et sitôt après avoir posé le pied sur la terre ferme de la Martinique, De Clieu planta le caféier dans un endroit choisi avec soin. Le premier pied de café était enfin planté dans les Antilles"
Après ce passage culturel, il est grand temps de nourrir le corps maintenant. Nous reprenons notre véhicule pour nous rendre à la plage de Malendure à Bouillante, l'une des plus célèbres de la Guadeloupe car elle constitue l'entrée de la fameuse réserve Cousteau, spot de plongée incontournable pour les spécialistes et les autres. En ce qui nous concerne se seront palmes, masques et tubas mais pour l'instant "à table" !
Après un léger repas pris dans l'une des nombreuses paillotes nous nous rendons chez le prestataire que nous avons retenu le matin même pour une sortie bateau de 2 heures qui comprend 3 arrêts sur des zones différentes visant à nous montrer des plantes aquatiques comme des gorgones, un lieu plus poissonneux et enfin la partie herbeuse qui devrait nous permettre d'apercevoir des tortues.
Nous voilà à pied d'oeuvre ou plutôt "à palmes d'oeuvre" et hop ! à la baille. La météo n'est pas très favorable pour ce genre d'activité mais peu importe on se jette à l'eau et des éclaircies viendront de temps en temps illuminer les fonds marins. La température de la mer est plutôt agréable et une fois en mode observation on se prend au jeu et on reste facilement une trentaine de minutes avant de remonter à bord. C'est vrai à la première plongée mais ensuite...
Ensuite cela devient plus compliqué pour certaines personnes qui ressortiront plus rapidement de l'eau et il faut aussi avouer qu'après avoir vu des fonds de la Mer Rouge cela nous a semblé un peu triste. La météo n'était pas avec nous et on voit sûrement plus de choses en plongée bouteilles.
C'est fin 1959, au large des îlets Pigeon, que l'équipe du commandant Cousteau effectue des tests de plongée pour l'essai de sa soucoupe plongeante, l'un des premiers véhicules d'exploration sous-marine avec des hublots. Le nom de Cousteau va rester associer à ce qui deviendra plus tard la réserve qui porte son nom et pour honorer sa mémoire un buste est même immergé par 12 mètres de fond. Grâce au zoom de mon appareil photo je n'ai pas eu besoin de descendre si bas !
Le buste immergé de Cousteau |
Et nous voilà revenus sur la terre ferme non sans avoir eu la chance de voir aussi 2 tortues marines qui se sont laissées approcher sans difficulté. Vite un bon café pour se réchauffer !
J'adore le restaurant gastronomique lol! Parfait! Très belle journée dites donc, c'est vrai que pour la plongée il faut de bonnes conditions météo, dommage...
RépondreSupprimerManger les pieds dans le sable, à l'ombre, dans une relative fraîcheur et avec la vue sur l'immensité de la mer était juste parfait quand au côté gastronomique...LOL. Même avec des conditions météo moyennes on a quand même passé un très bon moment à évoluer dans une eau à bonne température.
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