3 Janvier 2020
La sortie à La Soufrière nous a mis en jambe et nous sommes prêts à poursuivre sur des sentiers escarpés. Avec les chutes du Carbet nous allons être servis.
Pour se rendre au point de départ nous prenons la route du Sud et rejoignons Capesterre-Belle-Eau située sur la côte Est de Basse-Terre. Comme il est indiqué dans les guides nous devrions apercevoir notre objectif du jour depuis cette commune avec La Soufrière en arrière-plan mais aujourd'hui encore le ciel est couvert.
Nous empruntons la D4 et commençons à grimper fortement car la pente est très marquée et nous passons des champs de cannes à sucre à la forêt en moins de 15 minutes. Encore une belle petite route où on espère toujours ne pas avoir à croiser un autre véhicule et on arrive au belvédère qui marque le point de départ de cette randonnée. Nous sommes passés du bord de mer à 600 m d'altitude.
Au nombre de trois, les chutes du Carbet doivent leur nom à la rivière du Grand Carbet qui prend sa source dans le flanc Est de La
Soufrière. L'eau se jette alors à trois reprise du haut de falaises et c'est ainsi que ces chutes sont désignées parmi les plus belles des Petites Antilles.
Toujours selon les guides, ces chutes auraient contribué au surnom de la Guadeloupe, "karukera", qui signifie "l'île aux belles eaux, donné par les indiens caraïbes avant l'arrivée des Européens au 15° siècle.
Nous voilà à pied d'oeuvre et notre quête du jour c'est d'atteindre la première chute située 400 m de dénivelée plus haut. Nous pouvons apercevoir notre objectif dès le départ et prenons alors la mesure du défi qui nous attend.
Le départ est très agréable car une fois de plus le sol est pavé et des escaliers en parfait état permettent à tout le monde de se rendre sur les sites.
Oui mais cela c'est juste au début. En effet nous progressons rapidement et en même temps on descend beaucoup ce qui explique les 30 minutes nécessaires pour atteindre la 2° chute.
A force de descendre nous atteignons la rivière que nous traversons sur un petit pont et pour nous c'est tout droit en face dans la pente, d'après mon altimètre on vient de perdre 50 m d'altitude. Bon début. On profite comme toujours d'une végétation luxuriante voire exubérante ! Et le terrain est très chaotique et bien sûr glissant.
Oh Hisse ! Et oui parfois il faut carrément mettre les mains et quelques portions se passent plus en escalade qu'en randonnée.
On retrouve néanmoins lors de la progression des grandes marches recouvertes de grillage qui donnent alors une excellente accroche. Parfois on redescend encore et on se demande si on va y arriver car plongés en pleine forêt nous avons peu de visibilité et à part le sifflement des oiseaux c'est le silence total. Enfin un panneau d'indication : plus que 15 minutes et quelques mètres plus tard une vue sur l'objectif.
La sortie à La Soufrière nous a mis en jambe et nous sommes prêts à poursuivre sur des sentiers escarpés. Avec les chutes du Carbet nous allons être servis.
Sporophyle Rouge Gorge |
Grive trembleuse |
Pour se rendre au point de départ nous prenons la route du Sud et rejoignons Capesterre-Belle-Eau située sur la côte Est de Basse-Terre. Comme il est indiqué dans les guides nous devrions apercevoir notre objectif du jour depuis cette commune avec La Soufrière en arrière-plan mais aujourd'hui encore le ciel est couvert.
Nous empruntons la D4 et commençons à grimper fortement car la pente est très marquée et nous passons des champs de cannes à sucre à la forêt en moins de 15 minutes. Encore une belle petite route où on espère toujours ne pas avoir à croiser un autre véhicule et on arrive au belvédère qui marque le point de départ de cette randonnée. Nous sommes passés du bord de mer à 600 m d'altitude.
Au nombre de trois, les chutes du Carbet doivent leur nom à la rivière du Grand Carbet qui prend sa source dans le flanc Est de La
Soufrière. L'eau se jette alors à trois reprise du haut de falaises et c'est ainsi que ces chutes sont désignées parmi les plus belles des Petites Antilles.
Toujours selon les guides, ces chutes auraient contribué au surnom de la Guadeloupe, "karukera", qui signifie "l'île aux belles eaux, donné par les indiens caraïbes avant l'arrivée des Européens au 15° siècle.
Nous voilà à pied d'oeuvre et notre quête du jour c'est d'atteindre la première chute située 400 m de dénivelée plus haut. Nous pouvons apercevoir notre objectif dès le départ et prenons alors la mesure du défi qui nous attend.
Le départ est très agréable car une fois de plus le sol est pavé et des escaliers en parfait état permettent à tout le monde de se rendre sur les sites.
Oui mais cela c'est juste au début. En effet nous progressons rapidement et en même temps on descend beaucoup ce qui explique les 30 minutes nécessaires pour atteindre la 2° chute.
A force de descendre nous atteignons la rivière que nous traversons sur un petit pont et pour nous c'est tout droit en face dans la pente, d'après mon altimètre on vient de perdre 50 m d'altitude. Bon début. On profite comme toujours d'une végétation luxuriante voire exubérante ! Et le terrain est très chaotique et bien sûr glissant.
Oh Hisse ! Et oui parfois il faut carrément mettre les mains et quelques portions se passent plus en escalade qu'en randonnée.
On retrouve néanmoins lors de la progression des grandes marches recouvertes de grillage qui donnent alors une excellente accroche. Parfois on redescend encore et on se demande si on va y arriver car plongés en pleine forêt nous avons peu de visibilité et à part le sifflement des oiseaux c'est le silence total. Enfin un panneau d'indication : plus que 15 minutes et quelques mètres plus tard une vue sur l'objectif.
Oui mais c'est pas encore gagné comme le montre la photo ci-dessous. "15 minutes" qu'il disait ! Faut la mériter cette cascade !
Nous ne mettrons effectivement que 15 minutes pour y arriver et au bout du chemin, la récompense. 115 mètres de chute d'eau et la possibilité de prendre un bain juste au pied, du pur bonheur ! Nous allons profiter de l'instant présent et quoi de mieux que d'y prendre un bon café avec des gâteaux, le tout au soleil entre cascade et vue sur la mer car le ciel est maintenant dégagé.
Il nous aura fallu près de 1 h 40 d'effort pour environ 600 mètres de dénivelée positif. Encore une superbe randonnée.
On reprend le chemin du retour après 30 minutes de pause bien méritée et nous mettrons le même temps qu'à l'aller pour revenir à la voiture, prudence oblige !
Tous ces efforts nous ont donné soif et nous cherchons maintenant à nous poser quelque part en bord de mer. Nous revenons vers Saint Claude en passant par la petite D6 qui longe toute la côte Sud à partir de Trois-Rivières et c'est à Vieux-fort que nous trouvons enfin un havre de paix au niveau du port de pêche dans un bar qui porte bien son nom, le Terminus. Ambiance locale garantie avec forte musique et patron super sympa.
Au niveau du petit port nous sommes attirés par un étrange ballet. On s'approche et on découvre alors des quantités de pélicans qui volent juste au-dessus des eaux poissonneuses et y plongent tels des missiles lancés à pleine vitesse. Il y a des nageurs qui font du snorkeling et cela ne les dérange pas le moins du monde.
Nous ne mettrons effectivement que 15 minutes pour y arriver et au bout du chemin, la récompense. 115 mètres de chute d'eau et la possibilité de prendre un bain juste au pied, du pur bonheur ! Nous allons profiter de l'instant présent et quoi de mieux que d'y prendre un bon café avec des gâteaux, le tout au soleil entre cascade et vue sur la mer car le ciel est maintenant dégagé.
Il nous aura fallu près de 1 h 40 d'effort pour environ 600 mètres de dénivelée positif. Encore une superbe randonnée.
On reprend le chemin du retour après 30 minutes de pause bien méritée et nous mettrons le même temps qu'à l'aller pour revenir à la voiture, prudence oblige !
Tous ces efforts nous ont donné soif et nous cherchons maintenant à nous poser quelque part en bord de mer. Nous revenons vers Saint Claude en passant par la petite D6 qui longe toute la côte Sud à partir de Trois-Rivières et c'est à Vieux-fort que nous trouvons enfin un havre de paix au niveau du port de pêche dans un bar qui porte bien son nom, le Terminus. Ambiance locale garantie avec forte musique et patron super sympa.
Au niveau du petit port nous sommes attirés par un étrange ballet. On s'approche et on découvre alors des quantités de pélicans qui volent juste au-dessus des eaux poissonneuses et y plongent tels des missiles lancés à pleine vitesse. Il y a des nageurs qui font du snorkeling et cela ne les dérange pas le moins du monde.
Ouahou mamounette championne d'escalade!! 115M? on a du mal à imaginer... spectaculaire...
RépondreSupprimerLes photos rendent évidemment moins bien, la chute est effectivement très spectaculaire en pleine nature ! Quand à Mamounette, elle s'est prise pour Spiderwoman !
Supprimer