Poursuivons donc notre visite du musée Franconie. Après la très belle exposition des tableaux du peintre bagnard Francis Lagrange dit Flag, repartons de l'entrée principale et commençons la découverte de ce véritable cabinet de curiosités.
Cabinet de curiosités est tout à fait le nom approprié pour ce musée car selon la définition usuelle il s'agit d'un lieu où sont exposés des objets hétéroclites, inédits et insolites. On n'est pas déçu !
Alors entrons dans le vif du sujet avec la collection suivante de bocaux, âme sensible s'abstenir. Bien évidemment les reptiles y trouvent toute leur place et je vous laisse apprécier les photos non pas au niveau de leur qualité car entre lumières changeantes et nombreuses vitrines pas facile de capter l'objet mais pour l'exotisme qu'elles apportent.
Un crapaud. Croaaaa !
Un porcelet !
Passons maintenant aux animaux empaillés qui représentent une grande partie de ce musée très original. Première pose devant la star des fleuves guyanais, le carnivore Aïmara. Et juste avant, au niveau de l'entrée il y a cet énorme caïman noir qui nous souhaite la bienvenue !
Les oiseaux occupent un grand espace et même si les décors peuvent paraître parfois désuets, il faut savoir apprécier et remarquer le travail exceptionnel qui a été fait pour tout d'abord empailler de si petits animaux puis les mettre en scène.
Ce poisson globe est très impressionnant et on imagine bien le nombre d'heures passé à sa réalisation.
Quant aux mammifères une grande vitrine leur est consacrée et le cabiai ou le paresseux semblent plus vrai que nature, enfin presque...
Dans un coin du musée se trouve cet étrange objet. De quoi peut-il bien s'agir ? Et bien c'est un morceau du tronc d'un arbre abattu en 1955 et plus précisément celui d'un palmier qui se trouvait sur la place des palmistes à 2 pas d'ici. Il était devenu dangereux car l'un des jumeaux menaçait de tomber.
Et un cabinet de curiosités n'en serait pas un sans son armoire à pharmacie. Je vous laisse apprécier les 4 bocaux présentés en dessous. On y découvre notamment que le manioc permet de produire le couac qui est toujours un produit phare de nos jours en Guyane. C'est de la semoule que l'on accompagne volontiers de sardines à l'huile ou de sauce chien. Nous avons testé, c'est très consistant et cela tient au corps, idéal pour les longues sorties en forêt ! Quand à la sauce chien, pas de panique, Médor n'est pas passé à la casserole, il s'agit d'une des bases de la cuisine antillaise, c'est une sorte de vinaigrette formée de cive, persil, piment végétarien, ail, oignon, citron vert et huile. Quand à son appellation, elle est tirée du nom du couteau utilisé par tous les antillais depuis 100 ans, le couteau-chien à cause de son logo dessiné sur la lame en inox.
Le fameux logo du couteau Chien
A très bientôt pour la troisième et dernière partie de la visite du musée Franconie.
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