samedi 21 mars 2020

2° sortie au lac de Petit Saut

Avant la période de confinement qui nous est tombée dessus, nous avons pu profiter d'un dernier weekend en forêt et plus précisément sur le lac de Petit Saut. Nous y étions déjà allés en octobre et l'environnement est tellement agréable que nous souhaitions le revoir dans des conditions différentes à savoir avec nettement moins d'eau dans le barrage. Nous avons été servis car avec 3 mètres de moins nous n'avons littéralement pas reconnu les paysages. En octobre, le piroguier pouvait choisir son itinéraire, cette fois-ci, pas le choix, il fallait rester dans le chenal délimité par l'ancienne rivière Sinnamary. Nous avons ainsi effectué les 60 km du parcours entre 2 rangées permanentes d'arbres morts.





Ci-dessous vous avez la maison du Commandant du Bagne du tigre en ce moment, à gauche, et lors de notre venue en octobre dernier à droite.


Pendant le trajet nous apercevrons de nombreuses berges en arrière-plan des arbres morts, berges totalement inondées en octobre.










Après 2 heures de pirogue nous accostons sur notre zone de carbet et je ne reconnais pas immédiatement le lieu et pour cause nous n'avions pas vu la berge en octobre (image de gauche). Cette fois pour la toilette il va falloir trouver son chemin entre les branches mortes qui jonchent le sol sous l'eau, on va y arriver !





Nous débarquons toutes nos affaires et commençons immédiatement l'installation de nos hamacs pendant que Guillaume, notre guide, installe la partie cuisine et prépare le repas du midi. A partir de maintenant, farniente, sortie pirogue avant le coucher du soleil puis de nuit pour trouver les caïmans et au petit matin à la fraîche. Une petite randonnée à pied nous permettra de nous dégourdir les jambes et de (re)découvrir le milieu végétal toujours aussi fascinant.

Pas de jaguar mais de nouvelles espèces d'oiseaux à l'occasion de cette sortie et toujours autant de plaisir à se laisser porter sur ces eaux calmes et reposantes.

L'oiseau suivant est le cassique cul-jaune (vous devinerez pourquoi). Oiseau typique d’Amérique du sud, il est facile à localiser car il vit en colonie et ses nids ne passent pas inaperçus. Remarquez les grandes chaussettes qui pendent des arbres !


Ensuite un mignon petit oiseau noir au ventre roux (en fonction de l'angle de vue il présente de plus belles teintes) mais ne vous y fiez pas c'est un redoutable chasseur, le faucon des chauves souris. Il se tient droit sur son arbre prêt à fondre sur sa proie mais il peut aussi le faire en approchant après un vol en altitude.


Comme le suivant d'ailleurs, le balbuzard, surnommé l'aigle pêcheur, reconnaissable à son bandeau de Zorro. Il repère sa proie en altitude, plonge serres en avant, n'hésitant pas à s'immerger complètement pour attraper un poisson qui n'a aucune chance car ses griffes sont longues et courbes et, contrairement à d'autres rapaces, ses doigts s'opposent deux à deux formant une implacable tenaille.
  



Et enfin, il faut faire un effort pour le voir, un Hocco. Sorte de grosse "pintade", désolé pour les puristes, il vit en petit groupe et se nourrit de fruits souvent ramassés à terre. Une marque jaune sur le bec permet son identification.





Et pour finir je vous propose un florilège de photographies allant du défilé des araignées et de ses bébés aux tableaux impressionnistes dessinés par la végétation en passant par quelques caïmans pour finir par un ballet de aras et une iule totalement inoffensive.




 Fruit du génipa



























2 commentaires:

  1. Moi j'ai un penchant pour les aras amoureux!!! Trop chou...

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    1. et le spectacle a duré 10 bonnes minutes... C'était un vrai beau moment.

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