dimanche 28 février 2021

Le chat et la colombe

 Il était une fois un chat qui chassa en vain...

Pour une fois que je prends mon petit-déjeuner assis sur les marches de notre escalier extérieur, j'ai eu droit à un petit spectacle animalier fort plaisant.

Vous prenez un chat assis et très concentré au pied d'un palmier.


Très concentré !

Mais que peut-il bien observer parmi toutes ses feuilles ?

Il fait le tour du tronc et tente une première ascension.


Raté ! Il ne se décourage pas et continue son observation très attentive.

Cette fois c'est la bonne ! allez hop un bond plus puissant va l'amener plus haut.


Décidemment il y a trop d'obstacles et toutes ces branches de palmier forment un  barrage infranchissable.

Le greffier abandonne.

La place est libre aussi je m'approche à mon tour du palmier et en me mettant dessous j'observe l'intérieur et je finis par apercevoir une frêle colombe, toute jeune sûrement. Voilà donc l'objet de convoitise de notre matou. Elle a eu de la chance pour cette fois !





samedi 27 février 2021

Petit tour à la Montagne des singes et poisson cru à Kourou

Quand le dimanche on veut manger du bon poisson cru alors on va jusqu'à Kourou et on en profite pour faire avant la boucle du sentier de la montagne des singes.

Alors un petit florilège des captures photographiques du jour.

Tout d'abord l'inévitable Clusia Grandiflora qui tombe d'un arbre qui peut atteindre 30 m de haut. Il faut savoir que le genre Clusia comprend près de 150 espèces et qu'il doit son nom au botaniste flamand Charles de L'Ecluse (Carolus Clusius). Né à Arras en 1526, il est le créateur de l'un des premiers jardins botaniques d'Europe à Leyde et peut être considéré comme le premier mycologue au monde et le fondateur de l'horticulture, notamment de la culture de la tulipe.



Ensuite j'adore la Psychotria poeppigiana. Ce grand arbuste est très largement répandu sous nos latitudes et il fait parti de la famille du café. Pour attirer ses principaux pollinisateurs, les colibris, son cœur est encadré par deux feuilles rouge vif brillantes qui ressemblent à des lèvres faisant la moue, irrésistible !




Poursuivons avec 2 espèces d'araignées. La première que je n'ai pas encore identifiée, j'attends votre aide, est extrêmement fine. Quant à la 2°, la Néphila, c'est une habituée de ce blog, on la trouve partout et en plus elle est sociale. En fonction du genre, la Néphila tisse parmi les plus grandes et plus résistantes toiles au monde et même des petits oiseaux peuvent se faire prendre. Ses fils de soie ont été utilisés avec succès par un entrepreneur au Japon pour fabriquer des cordes de violon.





Retrouvons nos amies les plantes et plus particulièrement la suivante (2 photos), la Bushi kiki ou l'histoire d'une association à bénéfice réciproque. Vous avez remarqué la partie enflée vert foncé proche de la tige ?
Cet arbuste qui peut atteindre 10 m de haut est un myrmécophyte, c'est à dire que c'est une plante qui abrite des fourmis dans ses structures creuses. En échange les fourmis protègent la plante contre les prédateurs en chassant les proies présentes sur les feuilles. Leur technique est plutôt barbare, je vous laisse la découvrir.
Les petites fourmis d'environ 2 mm ont développé une technique de piégeage pour capturer des insectes de grandes tailles le long des tiges. Elles construisent des galeries en utilisant des poils dressés, liés par un ciment produit par leurs régurgitations le long desquelles va se développer un champignon renforçant le tout. Les fourmis saisissent les pattes de l'insecte et l'écartèlent jusqu'à immobilisation complète. 



Pour la suite juste la beauté des images.




Et puis la chance nous sourit une fois de plus. Je vous ai déjà parlé de l'oiseau-sentinelle, cette oiseau qui signale à toute la forêt l'approche d'inconnus en poussant un cri extrêmement puissant. On l'entend toujours mais on ne le voit jamais. En fait je l'ai eu en photo une fois mais rien de bien joli. Cette fois je décide de rentrer dans la forêt car le terrain est accessible et le bruit est tellement près. Un pas après l'autre je progresse doucement en espérant ne pas faire fuir ce gardien vigilant. Le son est juste au-dessus de moi mais toujours rien en vue. L'oiseau est de couleur neutre et s'il ne bouge pas cela va être compliqué.



Il est toujours là et enfin il accepte de se montrer. En fait il m'a attendu sagement et en plus il me laisse le temps de le photographier. L'oiseau-sentinelle appelé aussi Piauhau hurleur ou Paypayo ici en Guyane va rester tranquille, chanter ses trois notes sans discontinuer et Béatrice va même pouvoir me rejoindre à travers la forêt sans le faire partir. Beau moment !

Je vous laisse maintenant avec une chenille, un insecte "métallique" de 5 cm inconnu et un nid de guêpe abandonné.




La promenade se termine tranquillement et je vous montre sur la photo suivante ce qu'il ne faut surtout pas faire (monter sur une liane) tandis que Béatrice vous démontre l'intérêt des bottes par rapport aux baskets.



Nous filons maintenant sur Kourou pour profiter d'un restaurant de bord de mer et apprécier un délicieux ceviche, spécialité péruvienne à base de poisson cru "cuit" dans le citron avec crustacés, coquillages, patates douces, coriandre, tomates et oignons. Un régal !

Bon appétit !

Juste devant le restaurant, on ne peut faire un poisson plus frais !









 

vendredi 26 février 2021

Au bord de la piscine !

Rien de bien neuf et pourtant juste au bord de la piscine on peut encore faire de belles découvertes.

Comme par exemple ce cotonnier qui est très photogénique et purement décoratif.




Puis en levant les yeux pour observer les belles inflorescences qui suivent...


Nous avons pu observer les va et vient de 2 tangaras à bec d'argent venus sûrement chercher pitance pour des oisillons cachés hors de notre vue.





Et pour finir un nid de guêpes, quelques fleurs et une minuscule araignée. Il n'y a pas besoin d'aller bien loin pour découvrir la beauté qui nous entoure.










mercredi 17 février 2021

Drôle d'insecte !

On croit avoir vu des choses étranges et pourtant on arrive à être encore surpris. Sur le carrelage de la piscine trainent quelques brindilles et autres morceaux de bois agglomérés en une forme indéfinissable d'une longueur de 2 cm. Jusque là rien de bien surprenant !

Et puis en y regardant de plus près, cette "chose" bouge pourtant il n'y a pas de vent. Il faut alors se rapprocher jusqu'à toucher l'objet pour clairement apercevoir ce qui ressemble à un ver entrant et sortant régulièrement de cet amas de brindilles. Comme un escargot dans sa coquille.



Je prends ce "coquillage" et l'amène à la maison pour pouvoir l'observer à loisir et surtout le prendre en photo. Ce que j'ai pris pour un ver au début est en fait une chenille, larve d'un futur petit papillon de nuit.




Quelques recherches  sur internet plus tard, je trouve le nom de cet étrange animal, c'est une larve de papillon de la famille des Tineidae, du genre Phereoeca uterella. Bon d'accord c'est un peu compliqué mais difficile de trier toutes les informations cependant apparemment on la connait aussi sous le nom ver de sac du plâtre (plaster bagworm) ou encore porte-valise domestique (household casebearer). Bref il en existe plusieurs sortes et leur point commun est de construire un étui de protection en soie que la larve camoufle ensuite avec d'autres matériaux tels que la terre, le sable voire des déjections d'autres animaux.

C'est vraiment un drôle d'insecte !